Plantes et Introversion

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Je n’avais pas de plante chez mes parents quand je vivais avec eux. Je crois que ça m’a toujours manqué. Du coup, j’ai un peu compensé ça en en ayant pas mal chez moi maintenant et leur présence me fait du bien.

Après, à l’époque je vivais dans une maison avec un relativement grand jardin avec des arbres, un potager, de l’herbe partiellement grillé donc il me suffisait de regarder dehors depuis ma chambre pour voir de la verdure.

Aujourd’hui, bien que j’aime beaucoup mon appartement, il est en ville avec très peu de vert autour. Je me suis donc attelé sans vraiment y réfléchir à avoir des plantes chez moi. Au début, ça n’a pas été une grande réussite. Le taux de perte était élevé. Mais au fur et à mesure du temps, j’ai appris à m’en occuper, à lire dans leur comportement leur besoin, à trouver le rythme d’arrosage, de bouture et de rempotage. Il faut dire que mon salon est particulièrement bien exposé avec deux fenêtres donnant plein sud qui m’illumine la pièce une grosse partie de la journée. Les plantes s’y sentent plutôt bien et j’ai pu assister à plusieurs sauvetages de plante à moitié décédée que ma sœur m’a rapportée et qui aujourd’hui ne sont pas loin de m’envahir tellement elles se sentent bien. Coucou Madame Fougère.

Madame Fougère

Ça habille vraiment une pièce des plantes. Ça la rend plus chaleureuse. Plus cocooning. Ça a grandement participé à rendre mon appartement vraiment agréable. Même si elles ne bougent pas, même si elles ne parlent pas, ça amène de la vie chez soi. Ça amène du vert.

Moi qui passe beaucoup de temps seul chez moi à travailler dans mon bureau, le fait de m’y sentir bien est vraiment très important. Et quel plaisir de tourner la tête et de voir son salon illuminé par le soleil, éclairant les plantes qui se sentent bien. Je me sens bien en retour.

Je pense qu’il est important de prendre le temps d’aménager correctement son chez-soi. Cela m’a pris quelques années à force de modification plus ou moins grande mais je me sens vraiment bien là où je suis.

L’endroit où j’aime être. Où j’aime passer du temps. Où j’aime créer, me concentrer ou me prélasser. Me ressourcer. Souvent seul, parfois à deux.

Mon cocon, mon chez-moi. Ma bulle, ma grotte.



Mon chez-moi est l’endroit qui me ressource le plus. Pour moi les meilleures journées quand j’ai besoin de me concentrer sur moi sont celles où je vais me balader en forêt et qu’ensuite je passe du temps dans mon cocon. Il ressemble à ce que je voulais en faire. Je m’y sens bien.

Le souci c’est qu’il n’est pas toujours possible de se ressourcer chez soi. Notamment en voyage, chez des amis, la famille. Pendant des vacances. J’ai ce besoin d’introverti de me retrouver seul dans ma bulle régulièrement. Et si le meilleur endroit pour le faire reste mon merveilleux chez moi, il n’est pas tout le temps accessible.

Il m’a fallu trouver un moyen de retrouver cet état de bien-être.

Et je l’ai trouvé. On peut trouver ça stupide mais mes loisirs se passant en grande partie dehors ou dans le monde numérique. Je me suis rendu compte qu’avoir mon ordi, mon appareil photo et un peu de solitude pouvait suffire à me ressourcer. Le simple fait d’être dans mon coin sans être dérangé, à regarder une vidéo de vulgarisation sur Youtube, coder un truc ou m’occuper de mes photos me faisait le plus grand bien.

Ça m’est arrivé plus d’une fois de me sentir agacé, frustré par une situation, des personnes, des moments et en analysant le truc c’est souvent parce que je commence à atteindre mes limites sociales. Trop de monde. Trop de bruit. Trop de conneries. Trop d’enfants. Dans ces cas-là, je m’isole, je vais marcher un peu, seul (Oui s’il vous plaît, foutez-moi la paix. Il y a des moments où j’ai besoin d’être seul 😊 ❤️). Où me mettre dans une chambre un casque sur les oreilles à lire un truc sur le Net ou simplement écrire comme je le fais maintenant. Et puis une heure plus tard, je réapparais, mes batteries sociales rechargées, trouvant mignon les enfants qui me bousillaient les oreilles une heure plus tôt, rigolant aux blagues que je ne supportais pas, appréciant les gens qui m’agaçaient.

Mes batteries sont rechargées, on peut recommencer.