L’envie d’écrire

Je crois que j’ai toujours eu l’envie d’écrire. Quand j’étais enfant, je me souviens j’écrivais des histoires. J’ai ensuite abandonné ça mais l’idée elle, est restée, sans pour autant repratiquer. Toujours dans un coin de ma tête sans me lancer, sans oser. Je sais pas faire, qu’est-ce que je vais écrire, c’est pas intéressant, quel outil, comment, pourquoi, pour qui, bref tout un tas de barrière que je me mettais tout seul pour m’interdire d’écrire.

Parce qu’écrire ne veut pas dire, écrire un roman ni publier quoi que ce soit. Écrire ça veut simplement dire coucher sur une feuille blanche, physique ou numérique, des mots qui ont un sens pour soi maintenant. Des idées, des envies, des réflexions, des pensées, un jardin secret, des choses qui nous pèse ou qui nous excitent, des histoires, bref tout ce qui a à peu près un sens. Aucune obligation à le montrer d’ailleurs.

Personnellement, je me rends compte qu’écrire m’éclaircit la pensée. Si j’ai une idée, je l’écris ça me permet de la remettre en question, en la décrivant je me rends compte si elle est bonne ou non. Et surtout je me libère la tête pour y revenir plus tard.

L’écriture pour l’échange

Mais écrire, quand on publie, c’est aussi transmettre à qui veut bien lire. C’est aussi proposer un point de vue, une expérience, une idée, politique, pratique, révolutionnaire, simple, complexe. C’est faire le premier pas vers l’échange et le partage.

Bref, j’ai créé ce blog il y a quelques années dans l’idée de justement poser ici des réflexions, astuces, afin qu’elles puissent servir à d’autres. J’ai appris beaucoup en lisant sur internet, c’est ma façon à moi de, très modestement, mettre une pierre sur l’édifice.

Comme on peut le voir avec les très nombreux (non) articles que j’ai publiés, je ne suis pas très assidu à la tâche. Le fait est, je me rends compte que je me mets la pression pour que tout soit bien dès le départ alors qu’à la base, je ne sais pas écrire. Avant d’écrire un article et le publier, il était important que j’écrive tout court. Pour moi d’abord.

C’est ce que je fais depuis quelques jours et c’est fou comme ça me prend. J’aime ça.

L’outil

Et j’aime ça d’autant plus que je suis retourné essayer un vieux copain découvert il y a longtemps mais que je n’ai jamais vraiment poussé par manque d’assiduité, Typora.

Typora est un éditeur markdown assez minimaliste mais néanmoins assez complet. Je l’utilise depuis quelques jours et j’aime beaucoup son mode focus qui met en avant le paragraphe courant en grisant les autres et le mode machine à écrire qui centre verticalement le curseur donc je n’ai pas besoin de scroller, ce que j’écris se trouve toujours au même niveau vertical. J’ajouterai le fait qu’il ne souligne pas les fautes (mais qu’on peut les corriger manuellement dans les paramètres). On ajoute quelques thèmes basiques mais sympas, l’export en pleins de format (pdf, image, html, …), le fait qu’il utilise les fichiers locaux, il n’y a donc rien de propriétaire. J’ai un dossier “Notes” dans lequel il y a des fichiers .md, il les édite. Point. Simple. Efficace. Épuré. Tout ce qu’il me faut. Tout ce que j’aime.

Je coupe les notifications, je le mets en pleins pages, nouveau fichier, F8 (mode focus), F9 (mode machine à écrire) et c’est parti.

Le seul “bémol” est qu’il est payant, 15 $ en achat unique… Un bémol pour certain à l’heure de la toute grande gratuité (je pense que je vais écrire un truc là-dessus) mais en vérité, je trouve ça assez modeste vu que ça rémunère le travail d’un gars (oui c’est le projet perso d’une seule personne…) qui a fait un logiciel, simple, pratique, beau et que j’ai envie d’utiliser. En vrai 15 $ je trouve ça un peu cher mais je vais les payer, parce que je crois que ça vaut le coup et pour soutenir un collègue développeur. Il y une période de 15 jours gratuit.

Si vous ne voulez pas acheter Typora, il existe pléthore de logiciel gratuit partout sur le Net.

Je prends un plaisir simple à juste écrire ce qui me vient dans la tête. Je pense que certains écrits finiront comme celui-ci sur le blog, d’autres, je les garderais pour moi. Quoi qu’il en soit, je trouve ça intéressant de prendre le temps d’écrire ce qui nous passe par la tête. Peu importe ce que l’on en fait ensuite, ça pousse à la réflexion, fait grandir les idées.

@+